Les 3 kifs

 

Connaissez-vous les « kifs » ?

J’ai découvert ce concept il y a quelques années et je l’utilise régulièrement lors de mes accompagnements, car je le trouve puissant et tellement simple à mettre en œuvre. Je le propose aux personnes en quête de légèreté et d’optimisme, qui traverse des phases difficiles, qui ont tendance à ne voir que le négatif …

Un kif, comme le décrit Florence Servan Schreiber (FSS), qui est à l’origine de ce développement en France, est un moment de gratitude. FSS a créé une académie de psychologie positive et a notamment écrit un livre intitulé « 3 kifs par jour ».

Un kif : c’est un événement, une rencontre, une sensation qui nous fait du bien. Cela peut être le sourire d’une personne croisée dans la rue, le rire d’un enfant, la beauté d’un paysage, un rayon de soleil sur la joue, une conversation, une réussite, un bon gâteau au chocolat, l’atteinte d’un objectif, etc..

Afin de vous aider à regarder le positif, à apprendre à voir les choses différemment, à prendre conscience de ces petits bonheurs, je vous invite à identifier vos 3 kifs par jour.

Posez-vous la question tous les soirs avant d’éteindre : qu’est-ce qui m’a nourri ? émerveillé ? fait sourire ? régalé ?

C’est la puissance de la gratitude qui permet de vivre plus vieux et en meilleure santé́. Un kif, c’est s’émerveiller, s’arrêter un instant et dire « Pour ça, merci ! »

Cela permet de savourer son maintenant, de développer ses capacités plutôt que de corriger ses défauts.

 

 

F.ServanSchreiber

J’ai eu la chance d’assister à une conférence de FSS organisée par la CCI. Je vous retranscris ici les notes que j’avais prises.

 

 

 

Conférence Florence Servan Schreiber – CCI Grenoble – Oct 2017

 

 » Si le bonheur ne s’apprend pas, il se travaille et la bonne nouvelle, c’est que nous avons la main sur 40 % de notre capacité́ à être heureux, ce qui est énorme. Se concentrer sur le meilleur nous donne une nouvelle lecture de nous-mêmes et de notre relation aux autres ».

Florence Servan Schreiber, formée à la psychologie positive, se définit comme « professeur de bonheur », c’est joli, n’est-ce pas ?!

 

La psychologie positive analyse et tente de comprendre les pratiques qui améliorent notre niveau de satisfaction globale.

Elle se définit comme l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir.

Il a été́ démontré́ que ce qui nuit le plus à notre bien-être est l’impuissance face aux problématiques. L’idée est de récupérer du contrôle sur certaines situations. Ainsi, « quand le vent tourne, nous sommes équipés. »

 

Le bonheur n’est pas le contraire du malheur. Le contraire est l’apathie, la dépression, quand on ne sait plus quoi faire.

D’où vient notre capacité à être heureux ?

Si on cherche ce qui ne va pas : on le trouve ; et inversement !

Notre aptitude au bonheur se compose de 50% d’ordre génétique, 10% liés aux conditions extérieures et 40% qui sont conditionnés par l’interprétation de ce que nous vivons.

Le terme « interprétation » est important.

Nous interprétons ce que nous vivons. Nous réagissons face à l’adversité et tout dépend de ce que nous faisons face à ce qui nous arrive. Nous avons le choix. Une même situation est vécue différemment pour chacun d’entre nous.

 

Corriger un défaut demande une énergie considérable.

Il est donc préférable de booster nos qualités pour développer des « supers pouvoirs ».

L’idée est de repérer ce dont nous avons besoin, ce qui nous ressource ; utiliser ses propres qualités et mettre en place les conditions afin de mettre en œuvre ses forces.

 

3 leviers :

  1. Avoir un état d’esprit positif, rire ensemble, se mettre dans un contexte positif
  2. S’entourer de gens qui croient en nous, qui nous encouragent, qui renvoient une image de nous comme quelqu’un de formidable
  3. Engager ses compétences pour atteindre « l’expérience optimale ». Il s’agit d’une action qui a un niveau de difficulté adapté, qui a du sens, pour laquelle on a du feed back. Lors d’une expérience optimale, nous perdons la notion du temps, la notion de soi. Identifier ces tâches quasi magiques qui nous portent.

 

Quelques clés :

  • Savourer l’instant présent
  • Cesser de se comparer, aimer sa singularité
  • Faire baisser le rang de l’argent dans ses priorités.
  • Allier plaisir et sens : on a besoin de plaisir, d’engagement (d’action) et de sens (à quoi ça sert ?).
  • Prendre des initiatives, choisir ce qu’on a envie de faire
  • Exprimer ses besoins
  • Chérir sa famille, ses amis, ses collègues … : importance de la qualité des rapports entretenus avec les autres.
  • Compter ses kifs : puissance de la gratitude, s’émerveiller, dire « merci »
  • Prendre soin de son corps, le cerveau en a besoin : bouger 3 fois ½ heure par semaine.
  • Donner est toujours supérieur à recevoir, donner la main.
  • Sourire !

 

Pensez positif parce que le bonheur précède la performance !!