La confiance, le ciment de l’organisation performante

 

La confiance, vaste sujet ! Vaste et passionnant ! Et tellement important dans les relations humaines. Je base une grande partie de mon travail d’accompagnement sur la confiance, que soit pour l’individu ou pour l’équipe avec notamment la régulation.

Ma conviction : la confiance est la base pour être bien avec soi, être bien avec les autres et donc être performant dans l’entreprise !

Nous désirons tous la confiance. A quoi faisons-nous référence ?

 

Définitions de la Confiance

(sources Wikipédia, Larousse, Stratorg)

 

« État psychologique se caractérisant par l’intention d’accepter la vulnérabilité sur la base de croyances optimistes sur les intentions (ou le comportement) d’autrui »

Assurance, courage qui vient de la conscience qu’on a de sa valeur (Confiance en soi).

Sentiment de quelqu’un qui se fie à quelqu’un, à quelque chose. Sentiment de sécurité.

 

Le mot confiance provient de l’étymologie latine « fide » qui signifie « foi » et du préfixe «con» qui signifie « avec ». Par conséquent, faire confiance, c’est avoir un acte de foi avec quelqu’un, c’est une démarche qui comporte une part d’incertitudes.

 

Dans l’entreprise, c’est l’art d’abaisser les peurs, les inhibitions, les frottements humains et d’augmenter le niveau d’engagement.

 

 

A quoi sert la confiance ?

(sources JM Nozeran)

 

Pour le manager, développer la confiance va permettre de construire des équipes performantes avec un niveau d’exigence élevé.

 

La confiance est le ciment des organisations performantes (et non le sucre qui colle les choux de la pièce montée et qui fond quand « ça chauffe » !).

 

La confiance permet la « confrontation bienveillante » et donc crée les conditions de l’ambition et du progrès collectifs. Elle est un stade élevé du respect de l’autre.

Comprendre les mécanismes de la Confiance au sein d’une Organisation ou dans sa relation avec les « parties prenantes » permet de rendre plus concret le lien invisible, entre les acteurs et ainsi de mieux mobiliser les énergies.

 

La confiance est aussi un extraordinaire moyen pour simplifier, éliminer les protections inutiles et les frictions nuisibles. (Le coût de la défiance est estimé de 20 à 30% de la valeur ajoutée) La confiance est tout sauf « Bisounours » car elle est une construction rationnelle d’un contrat moral, elle est ainsi l’antidote d’une pseudo-empathie obséquieuse qui noie trop souvent encore les équipes dans une relation polie mais désengagée.

 

 

Comment faire confiance ?

 

Faire confiance, c’est accepter de se remettre entre les mains d’autrui, et prendre potentiellement le risque d’être victime de l’incompétence ou de la malveillance de l’autre.

C’est aussi devoir assumer des décisions et de choix que l’on n’a pas toujours pris.

 

Savoir s’ouvrir aux autres est un excellent moyen de gagner la confiance. Si une personne bénéficie de votre confiance, elle portera spontanément un jugement plutôt positif à votre encontre et aura en retour plus facilement confiance à son tour.

 

La confiance ne se décrète pas mais elle se construit avec lucidité. Elle envisage l’erreur et le risque. Elle fait appel à la conscience de deux parties en relation. Elle mesure ses progrès et ses résultats. Elle se construit sur ses succès comme sur ses échecs.

 

Pour faire confiance, il faut pouvoir croire en les autres et accepter le risque de la dépendance. Ainsi la confiance n’est jamais « neutre ». Elle est fondamentale car, sans confiance, il serait difficile d’envisager l’existence même des relations humaines. Sans confiance, on ne pourrait même pas envisager l’avenir et chercher à bâtir un projet qui se développe dans le temps.

 

La confiance s’appuie sur le « trépied » :

  1. Compétence / Responsabilité
  2. Prédictibilité / Fiabilité
  3. Sincérité / Authenticité.

 

Prenons l’exemple du médecin.

Pour faire confiance à un médecin, nous avons besoin qu’il soit compétent, qu’il assume ses responsabilités ; qu’il soit fiable (qu’il fasse ce qu’il dit), qu’il dise ce qu’il fait, qu’il ne nous mente pas et qu’il se montre « vrai ».

 

 

La confiance est donc bien la base. Pourtant posez-vous la question : avez-vous confiance en votre manager ? vos collègues ? vos fournisseurs ?