On le sait, on le vit, la coopération est mise à rude épreuve en ce moment. L’homme est un animal social, il a un besoin vital de liens sociaux. Mais nous en sommes grandement privés aujourd’hui. La lassitude, le manque de contacts, l’absence de rencontres physiques nous empêchent souvent de maintenir la collaboration au sein des équipes.
La collaboration = un moteur
Nous avons besoin, d’autant plus dans l’environnement actuel, de s’appuyer sur les autres, de co-construire et de partager. La coopération est effectivement un excellent moteur d’engagement. Elle nous permet de vivre des projets à plusieurs et nous motiver, nous donner de l’énergie. Ressentir un vrai sentiment d’appartenance, se recentrer sur le « nous » en tant qu’équipe favorise l’entraide et le soutien.
Des managers de proximité légitimes
Le manager est chargé de ce rôle de création de lien, d’animation de réseau. L’objectif est de développer la performance collective en donnant la priorité à l’humain, en évoluant en confiance.
Ainsi, les entreprises qui réussiront dans cette période de forte incertitude sont celles qui donnent une réelle légitimité aux managers de proximité. Les équipes ont besoin de davantage de responsabilisation et d’autonomie que de process et de contrôle.
Le manager doit prendre soin de lui … pour pouvoir prendre soin de son équipe
Manager nécessite de développer des compétences émotionnelles et des capacités à créer des relations de confiance. Le manager est amené à développer une réelle qualité de présence, apprendre à utiliser l’écoute active (écouter attentivement, sans jugement, poser des questions d’éclaircissement, reformuler…).
Pourtant le manager n’est pas forcément à l’aise et équipé face à ces enjeux. L’entreprise se doit de l’accompagner dans cette nouvelle dynamique.
Car pour réussir cet exercice difficile, le manager doit au préalable avoir pris soin de lui : bien se connaître, écouter et satisfaire ses besoins, bénéficier d’un espace de parole… afin d’être disponible pour son équipe et lui proposer la même chose.
Communiquer !
Un des principaux éléments à prioriser est la communication. Le manager a la responsabilité de veiller à faire circuler l’information, à garder le lien. Créer un espace d’écoute individuel et d’échanges collectifs permet d’ouvrir la porte à la collaboration.
Des rendez-vous rituels peuvent être instaurés pour maintenir de la « proximité à distance ». Garder le contact donne aussi la possibilité au manager d’évaluer la santé de ses collaborateurs. Il devient manager coach qui accompagne et prends soin de son équipe.
Il est primordial d’accompagner en gardant toujours en tête le couple équilibré bienveillance et exigence.
L’exigence sans la bienveillance est une pression inutile. Elle peut donner des résultats à court terme mais qui conduira à un désengagement. Donc une mauvaise performance ! Inversement, la bienveillance sans exigence donne la permission de faire n’importe quoi. La bienveillance n’est pas la complaisance. L’émulation est l’équilibre entre l’exigence et la bienveillance.
Hervé Andorre (Dassault) : « Le management est plus que jamais, le garant des relations individuelles et collectives, tant au sein de l’équipe qu’avec les autres équipes. Sa capacité d’écoute des besoins individuels, des questionnements collectifs est clé. Grace à l’écoute et au dialogue, il permet à chacun de mieux vivre et intégrer les paramètres et les challenges auxquels le monde est confronté. Il a, indirectement ou pas, la mission de faire progresser les consciences pour entretenir l’optimisme et catalyser les énergies vers les solutions durables. Le management de demain comporte une mission humaniste. »
Parallèlement, le côté technique de la coopération à distance n’est pas toujours facile.
Une multitude d’outils digitaux se sont développés et vous en retrouverez quelques-uns grâce au lien suivant :
Des outils libres et efficaces :
https://www.colibris-outilslibres.org/
Ou encore :
Merci pour votre lecture et à bientôt !
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