L’indépendance émotionnelle
Nous sommes à 100% responsables de nos émotions.
Cette phrase peut choquer, faire peur ou sembler totalement fausse.
En fait, c’est une révélation.
Elle représente une libération, un immense cadeau pour la vie de chacun. Oui, nous sommes responsables entièrement de nos émotions, nous choisissons la façon dont nous réagissons, nous choisissons la façon dont nous nous sentons.
Cela peut paraître culpabilisant, mais l’intention est complètement autre. L’intention est d’ouvrir un chemin de liberté. Nous avons tous appris –à tort- que les choses et les gens sont responsables de notre bien-être et de notre mal-être.
Nous avons l’habitude de rendre l’environnement (personnes, évènements…) directement responsables denos émotions.
Ça nous paraît normal de dire : « Elle m’a énervée » ou bien « Ça me blesse quand tu dis ça » ou bien « Cette nouvelle me rend triste » ou encore « Mon travail est stressant. »
Comme si ces émotions nous étaient imposées par les circonstances, de façon logique et inévitable. Comme si on n’avait pas d’autre choix que de se sentir comme ça. Alors que pas du tout. Toutes ces circonstances sont neutres. C’est seulement notre interprétation, la signification qu’on leur donne, qui fait qu’on est énervé, blessé, triste, ou stressé.
Nous sommes à 100% responsables de cette interprétation, de l’histoire qu’on se raconte.
Notre cerveau interprète. Nous nous faisons un film, en nous appuyant sur notre éducation, nos expériences, notre histoire qui a créé notre modèle du monde. Et avec ces lunettes qui nous sont propres, nous interprétons les différentes situations que nous vivons.
Nous sommes libres de définir la signification que nous donnons aux comportements, aux propos, aux événements qui nous entourent. Personne ne peut nous l’imposer.
Nous sommes libres de choisir notre pensée, de choisir une histoire qui nous plait davantage. Nous avons le pouvoir de vivre autrement certaines situations, nous avons le pouvoir de nous sentir bien.
Et comme ce sentiment de bien-être est à nous que nous le devons, personne ne peut nous l’enlever. Nous n’avons alors pas peur de le perdre puisque nous sommes à l’origine de cette émotion.
C’est le principe de l’indépendance émotionnelle qui consiste donc à assumer à 100% la responsabilité de ses émotions, de comment on se sent. Et ceci représente donc une prise de liberté énorme !
Être à 100% responsable de mes émotions, ça veut dire que :
- Je ne dépends pas des autres pour me sentir bien.
- Je ne donne pas aux autres le pouvoir de me faire me sentir mal.
- Je ne donne pas la télécommande de ma vie à d’autres.
Pourquoi confier à d’autres la responsabilité de notre bien-être intérieur ??
Comment faire ?
- Pour avancer, demandons-nous si l’émotion que nous ressentons nous est utile ?
- Est-ce qu’elle me fait du bien ?
- Est-ce qu’elle utile à la situation ?
- Puis-je l’interpréter d’une façon différente ?
- Puis-je choisir de ne rien en penser ?
Se rappeler que toutes les émotions sont disponibles.
A travers ce qu’on choisit de penser, on reprend les commandes de notre vie intérieure et on ne dépend pas des autres. On ne focalise pas sur le manque qui viendrait des autres, on se le donne à soi-même. Par le mécanisme de la loi de l’attraction, les autres nous le donnerons alors naturellement.
On peut choisir ce que l’on ressent (par exemple, être énervé quand on attend ou profiter sereinement de ce temps), remplacer l’exaspération, la colère, la frustration, l’impatience par des émotions telles que la confiance, la sérénité, la reconnaissance, la joie …
Personne ne peut nous blesser sans notre permission. Et de la même façon, on ne porte pas la responsabilité de comment les autres se sentent. C’est leur responsabilité, c’est hors de notre contrôle.
Nous sommes maîtres de notre propre bonheur. Nous avons toutes les données pour offrir à nous-mêmes tout ce que nous aimerions que les autres nous apportent. Ceci nous permet de cesser d’attendre un élément extérieur qui nous empêche d’agir. Cela signifie aussi que nous sommes libres de penser ce que nous voulons de chaque situation. Comme ce ne sont pas les autres qui dirigent nos pensées mais nous, quand l’une d’elles ne nous convient pas, on est libre de la modifier.
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